
Le stress fait partie de nos vies quotidiennes. Mais au-delà de la tension qu'il provoque, il révèle souvent une facette de nous-mêmes. Une facette qui mérite d'être reconnue, comprise... et communiquée.
Lorsque le stress monte, qui devenons-nous vraiment ?
Notre personnalité se transforme, subtilement ou radicalement.
Peut-être vous reconnaîtrez-vous dans ces manifestations :
Vous vous repliez sur vous-même, créant une distance avec les autres.
Vous vous montrez de plus en plus exigeant ou exigeante, de plus en plus pointilleux ou pointilleuse sur les détails.
Vous manifestez de l’impatience, vous êtes plus irritables que d’habitude et plus directs.
Vous ressentez le besoin de tout contrôler pour retrouver un semblant d'équilibre.
Ces comportements s’enclenchent automatiquement. Ce sont des stratégies, souvent inconscientes, déployées face à ce qui est perçu comme une menace (réelle ou non).
Ce qui complexifie notre relation au stress, c'est qu’il déborde sur les autres... sans même que l’on s’en aperçoive.
Une remarque impatiente décourage la ou le collègue et freine sa contribution
Un repli soudain crée de l'incompréhension
Un besoin excessif de contrôle étouffe la créativité et les initiatives.
L’impatience génère un ton trop direct qui bloque toute communication et contribue au stress de la personne en face.
Prendre conscience de ce passage d’un état plus habituel à ces comportements sous stress est important pour être en mesure d’agir (de se voir aller et de freiner la mise en action de ce comportement) et cela permet aussi d’ouvrir le dialogue avec nos proches et les personnes collaboratrices.
Une pratique simple consiste à marquer une pause lorsqu'on se sent submergé et à s'interroger :
Quels signaux m'indiquent que je suis en état de stress ? Tensions musculaires, pensées en boucle, paroles plus tranchantes...
De quoi ai-je besoin présentement ? Sécurité, clarté, reconnaissance, sens...
Comment puis-je répondre à ce besoin d'une manière qui préserve mes relations ?
Comment puis-je communiquer ce besoin sans blesser ou mettre à distance ?
Cette pause, même brève, crée un espace entre le stimulus et notre réaction. Elle ne vise pas à éliminer le stress mais à développer une présence à soi qui nous permet de choisir nos réponses plutôt que de les subir.
Comment avez-vous réagi au stress cette semaine ?
Prenez un instant pour l'observer avec curiosité.
Êtes-vous plutôt du type dictateur ou plutôt hérisson ?
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