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L'auto-compassion et la souffrance humaine

Depuis plus d'une semaine, je suis dans une expérience profondément humaine et profondément douloureuse : j'ai perdu subitement ma maman.


L'aube en anjou

Dans cette tempête émotionnelle, l'auto-compassion est une bouée de sauvetage. Elle consiste à traiter nos propres souffrances avec la même gentillesse et le même soutien que nous offririons à un.e ami.e . Cela implique de reconnaître nos émotions, de les accepter sans jugement et de nous offrir le réconfort dont nous avons besoin.



Dans le processus de deuil, il est facile de s'oublier au milieu de la douleur. Nous nous critiquons parfois pour ne pas être assez forts, pour ne pas pleurer assez ou même pour ressentir de la colère envers la personne partie. Mais l'auto-compassion nous rappelle que ces réactions sont humaines et que nous méritons de la tendresse, même dans nos moments les plus sombres.






Cultiver l'auto-compassion pendant le deuil commence par une conscience bienveillante de nos propres souffrances. Nous nous autorisons à ressentir pleinement nos émotions, sans nous juger pour leur intensité ou leur durée.


Au lieu de les refouler ou de les minimiser, nous prenons le temps de les reconnaître et de les honorer.

Ensuite, nous pratiquons l'acceptation de soi inconditionnelle. Cela signifie que nous nous permettons d'être imparfaits, de faire face à nos faiblesses et à nos vulnérabilités avec compassion. Nous reconnaissons que le deuil est un processus chaotique et désordonné, et que nous sommes autorisés à traverser ce chemin à notre propre rythme.


Enfin, nous nous offrons le réconfort dont nous avons besoin. Que ce soit à travers l'auto-compassion méditative, l'écriture thérapeutique ou tout simplement en nous entourant de soutien social, nous prenons des mesures pour prendre soin de nous-mêmes comme nous le ferions pour un ami.e en deuil.


L'auto-compassion n'est pas un acte égoïste, mais plutôt un acte d'amour-propre profondément nécessaire. En cultivant cette bienveillance envers nous-mêmes pendant le deuil, nous créons un espace sûr où la guérison peut fleurir. Nous honorons notre propre humanité, avec toutes ses blessures et ses cicatrices, et nous trouvons la force d'avancer avec douceur sur le chemin de la vie.


Marthe

Deux personnes se tenant par l'épaule et marchant sur un sentier


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